Pourquoi votre chien déclenche 90% du temps

Tout être doté d’émotions a besoin d’un espace sécuritaire, un périmètre invisible qui lui permet de se préserver. Même les chiens dits “équilibrés” en ont un. Parce qu’ils sont fatigués aujourd’hui ou simplement pas d’humeur, ils font comprendre à autrui qu’il faut respecter une certaine distance. Chez les chiens réactifs, toute intrusion est considérée comme une agression immédiate, générant une réponse démesurée : peur, agressivité voire détresse acquise. C’est surtout pour ces derniers que le concept de zone de confort a été crée. En effet, elle aide à visualiser les causes et le moment du déclenchement afin de les anticiper lors de la rééducation du chien. Peut-on influencer cette zone de confort afin d’aider Fido à augmenter son seuil de tolérance ? Comment le protéger face aux invasions extérieures ? Et comment travailler pour agrandir cette zone de confort ?

La zone de confort d’un chien évolue selon son passé, sa génétique et son caractère. Les facteurs qui influencent sans cesse la taille de cette bulle sécuritáire sont nombreux:  environnement, émotionnel de l’humain, accumulation d’expériences. Grâce à la lecture des signaux de communication, nous connaissons l’étendue de cette zone de confort. Avec des exercices d’autocontrôles et une bonne gestion de la distance, nous pouvons réduire la zone de réaction chez les individus les plus fragiles. 

 

La zone de confort : un espace vital 

Le chien est un être naturellement sociable, mais cela ne signifie pas que tous les individus recherchent un contact (sain) avec leurs congénères. Le passé, la génétique, le caractère et les expériences accumulées peuvent rendre un chien sensible à l’approche de certains éléments extérieurs. Qu’ils l’effraient, l’énervent ou l’excitent (temporairement ou de manière permanente), quand ils s’approchent trop. Afin de mieux expliquer et anticiper ces diverses réactions, des auteurs ont crée la théorie de la “zone de confort” : une bulle invisible qui entoure le chien et dont il n’a lui-même pas conscience.

Si l’événement perturbateur envahit cet espace, vital à la sécurité émotionnelle et physique du chien, ce dernier répond. Selon la sensibilité de l’individu, sa zone de confort prend peu ou beaucoup de place. Plus il est fragile vis-à-vis d’un élément, plus il réagira de loin. Si l’objet de sa réaction continue sa progression, les signaux du concerné prennent de l’ampleur. Le “trop sociable” s’excite et perd le contrôle de sa joie à 50 mètres, il hurle, pleure, tire en laisse, l’agressif claque des mâchoires, le peureux fuit.

Cette distance est changeante, selon l’environnement, l’émotionnel du chien et de l’humain, mais heureusement, nous pouvons aussi l’influencer afin de réduire ce périmètre de réaction. Pour l’aider à retrouver un seuil de tolérance plus viable, tout en respectant ses limites, nous devons montrer que nous sommes là pour lui. Un chien soutenu par son humain se sent de suite moins isolé. Il a une alternative autre que montrer les crocs ou fuir pour préserver sa bulle. Cependant, il faut gagner sa confiance afin qu’il accepte de délayer, et cela commence par l’observer et comprendre comment fonctionne cette zone de confort. 

Les cercles de la zone de confort

Zone de confort du chien

Imaginez une bulle, le chien en est l’épicentre et elle se déplace en même temps que lui. Flexible, selon l’état émotionnel et physique de l’animal, les rebords de ce dôme s’agrandissent ou se rétrécissent. Ils représentent une frontière entre les éléments extérieurs et l’animal. Tant que ces derniers la respectent, le chien ne se sent pas menacé ou excité, il garde le contrôle sur ses émotions. 

Cette zone de confort est divisée en trois autres bulles : une verte, une orange et une rouge. La verte commence lorsque l’individu remarque l’élément mais que cela ne lui cause aucun stress. Ses émotions restent sous contrôle. Il est sainement intéressé ou simplement indifférent. Chiens, chats et autres stimulus peuvent s’y déplacer sans risquer de déclencher le concerné. La partie orange, au milieu, génère plus d’émotions. Sultan est sur le qui-vive, en alerte face à l’élément qui s’approche. Il le surveille et évalue la situation bien qu’il ne déclenche pas. La zone rouge représente son espace vital immédiat, y rentrer revient quasiment à toucher le concerné. Ses barrières sont toutes tombées, l’animal déclenche : aboiements d’excitation ou de peur, submergé par ses émotions, il ne répond plus de rien. 

 

Le cliché du chien réactif et de ses zones

Comprendre cette histoire de  bulle nous aide à mieux saisir le comportement de Médor. Néanmoins, cela reste très théorique. Il faut donc nuancer et ne pas tomber dans certains clichés. D’une part, un chien qui montre des signaux d’apaisement à tous ses congénères afin de garder sa tranquillité n’a pas nécessairement de problème. Il peut avoir une grande zone de confort orange, cela ne lui octroie pas le titre de réactif. L’âge, la maladie mais aussi la personnalité font que certains chiens ne sont simplement pas joueurs

D’autre part, un animal qui montre très peu de signaux, acceptant joyeusement un camarade à un mètre de lui n’est pas obligatoirement sociable. Il peut avoir une très grande zone verte, puis perdre le contrôle de ses émotions lors du contact. Sa réponse immédiate fait de lui un réactif. Pour juger un animal comme tel, il faut prendre en compte la fréquence et l’amplitude des réactions plutôt que la distance. Cette dernière sert surtout à travailler en rééducation par la suite. 

S’il est conseillé de toujours veiller à respecter la zone de confort d’un chien, elle ne doit pas pour autant complètement le définir, d’autant plus qu’elle est évolutive. Nous ne pouvons exiger d’un animal qu’il n’ait qu’une grande bulle verte autour de lui, tout le temps pour être considéré comme sain. N’oublions pas que notre compagnon à quatre pattes est un être vivant. Or qui dit vivant dit émotions et donc changements. 

Un chien avec une grande zone de confort orange n'est pas obligatoirement agressif Un chien avec une grande zone de confort rouge n'est pas obligatoirement sociable

 

Une zone de confort évolutive

Un chien naturellement très résilient n’est pas marqué par une mauvaise rencontre, sa zone de confort n’évolue donc pas. En revanche, un animal stressé ou ébranlé par plusieurs mauvaises expériences voudra se préserver davantage. Conséquence immédiate : sa bulle sécuritaire s’agrandit. Malheureusement, les facteurs qui l’influencent en ce sens sont nombreux.

Un seul “gentil chien” qui force les barrières invisibles d’un réactif peut diminuer son seuil de tolérance et faire croître sa zone rouge. Il en va de même pour le trop sociable, récompensé par un copain qui rompt la distance qui les sépare et le renforce dans son comportement. Encouragé, il réagira plus tôt à la vue d’un congénère afin de l’interpeller. 

Heureusement, qui dit changement négatif, implique la possibilité de jouer de ces éléments pour inverser la tendance. Si nous contrôlons l’environnement, nous pouvons désensibiliser Fido à la distance et le pousser à abattre ses frontières. En rééducation, nous cherchons la zone orange du chien et nous lui offrons le choix entre observer le déclencheur sans y avoir accès  et s’en remettre à nous. Étant sur le qui-vive, il peut avoir du mal à décrocher de son observation mais c’est là tout l’intérêt. Une fois qu’il a opté pour l’alternative (se détourner), il est dûment félicité. C’est ainsi que petit à petit, nous pouvons transformer la zone orange en verte, diminuant la distance de réaction. La rouge, elle, se change petit à petit en orange avant de verdir également. 

Bien sûr, ces quelques lignes résument de manière simpliste le long protocole de rééducation. La précipitation peut causer plus de dégâts qu’autre chose. Travailler avec du vivant implique de sans cesse s’adapter et de respecter les besoins immédiats de cet être sous notre responsabilité. Le protocole, que nous détaillerons un peu plus par la suite, comporte d’autres étapes qu’il faut toujours réévaluer pour ne pas avancer trop vite et tout gâcher. 

Par ailleurs, avant d’essayer d’avoir un rôle sur l’émotionnel de Fido, il réellement chercher à comprendre l’équilibre ténu entre le chien et son environnement. Certains de ces éléments ne sont peuvent pas être contrôlés, tandis que d’autres sont modifiables à force de travail avec le chien mais aussi sur nous. 

Un chien qui adore jouer avec ses congénères habituellement, peut ne pas avoir envie de socialiser aujourd'hui

Une zone de confort influençable

Divers éléments, circonstanciels, humains ou liés au propre chien peuvent contribuer à agrandir ou diminuer la bulle sécuritaire de Fido. Lors d’une balade mentalement éprouvante avec de nombreuses rencontres, elle peut même évoluer en l’espace de ces deux heures de marche. Nous pouvons parfois contrôler les éléments de manière directe (retirer la laisse d’un chien parfaitement sociable une fois détachée) ou indirecte, en choisissant et en gérant l’environnement. Dans tous les cas, il nous faut effectuer un travail sur nous-même, au niveau de l’observation, mais aussi de la gestion de nos propres émotions

 

La laisse

Dans un monde idéal, deux chiens équilibrés qui se rencontrent réduisent la distance jusqu’au contact uniquement si l’autre est d’accord. Malheureusement, la laisse représente parfois une entrave, poussant les chiens à rompre la zone de confort de leur congénère, bien malgré eux. 

Pour communiquer, les humains utilisent surtout des signaux vocaux. Ces derniers ont une haute valeur et deux inconnus souhaitant discuter se rapprochent rapidement, autant par politesse que par confort. Les chiens, eux, commencent leur dialogue bien avant. Dès qu’ils se flairent, la conversation commence. Truffes qui captent les hormones, regards qui s’accrochent et se fuient, corps raidis ou membres souples, ils ont besoin de temps avant de décider si s’approcher ou non. Les humains n’y pensent pas toujours dans leur impatience de se rencontrer.

Leurs chiens sont contraints d’envahir la zone de confort de leur congénère, quand bien même ils l’auraient respecté à l’origine et se seraient détournés. Les bulles s’entrechoquent, risquant de dépasser le seuil de tolérance d’un voire des deux congénères qui s’arc-boutent sur leur laisse.

Par la suite, sachant qu’en laisse, leur zone n’est pas respectée malgré leurs signaux de communication, certains chiens développent de la réactivité. Bon nombre d’entre eux continuent d’être très bien codés en liberté parce qu’ils peuvent contrôler la distance, tandis qu’en laisse, ils attaquent, fuient ou acceptent docilement leur sort. C’est ce que l’on appelle la détresse acquise.

Malheureusement juste “retirer la laisse” ne suffit pas dans certains cas. Afin de préserver tous les chiens, on ne peut pas tenter sa chance et libérer Fido. Mieux vaut éviter les rencontres lorsque le concerné se sent acculé et travailler en longe, à bonne distance, avec un professionnel de préférence. 

 

L’état émotionnel et physique du chien 

Si la socialisation et l’éducation font beaucoup, il reste (et heureusement !) une part de spontanéité chez le chien. Sans nécessairement vivre de drame, il peut, un jour, ne pas accepter d’approches. Avant de le condamner en tant que réactif, autant réfléchir à d’autres hypothèses plus viables : est-il fatigué ? S’est-il fait mal à une patte ? A-t-il déjà vu suffisamment de congénères aujourd’hui ? Si Fido ne semble pas souffrant, il n’a peut-être pas envie. Nos meilleurs amis ont le droit de se lasser, y compris ces fameux bons communicants. Vendu comme l’être le plus altruiste au monde par le biais de la télévision (Lassy chien fidèle, Benji la Malice), le chien est en réalité, question de survie, auto-centré, comme la majorité des êtres vivants de cette planète. Son bien-être physique et mental passent avant tout. Raison pour laquelle, il se préserve sainement d’interactions, sans raison apparente. Conséquence directe : sa zone de confort grandit, il exige davantage de distance. 

La zone de confort est flexible.

 

Les émotions de l’humain 

Depuis la domestication, l’homme n’a de cesse d’influencer son meilleur ami au quotidien. Leurs émotions s’entremêlent et se transmettent l’un à l’autre. Un référent assuré donne confiance à son chien, tandis que quelqu’un d’inquiet donne matière à son compagnon de s’inquiéter. Bien sûr, cette affirmation n’est pas implacable. Sur le papier, il est beaucoup trop facile de mettre la faute sur le dos de l’humain. Beaucoup de paramètres dont l’historique, les expériences ou la personnalité du duo rentrent en ligne de compte. Le chien est un individu à part entière, même si l’attitude de son humain influence en partie ses émotions, elle ne fait pas tout. 

Ainsi, s’il n’est pas coupable de la réactivité de son chien, un référent peut involontairement l’empirer. Après avoir vu plusieurs fois Médor réagir, l’humain se méfie naturellement. Il est sur le qui-vive et scrute l’horizon à la recherche de l’objet de sa crainte (ou de son excitation). En réponse, le chien se calque sur lui. Si l’homme s’inquiète, sans doute y a-t-il une bonne raison. Conséquence : il réagit encore plus tôt qu’avant, du coup l’humain s’inquiète davantage encore. C’est la spirale infernale. 

Contrôler ses émotions pour aider son toutou demande un long travail et beaucoup de bienveillance envers nous-même. Nous devons écouter nos propres besoins, respecter nos propres émotions. Il est ainsi conseillé de faire des exercices avec son chien réactif uniquement lorsqu’on se sent prêt. Les jours sans, prenez longe et harnais, filez vous dégourdir dans un grand espace dégagé, profitez sans vous préoccuper d’élément déclencheur. 

Un éducateur canin, plus détaché, capable de neutralité dans des situations difficiles peut vous aider. Être accompagné est très important et pas seulement pour une histoire de méthode ou de précision de click. Le professionnel apporte une certaine confiance avec le duo, il sait quoi faire lorsqu’un événement perturbateur se présente, gérant le chien et l’humain avec un calme qui peut désamorcer la montée d’émotions. 

Armés du soutien nécessaire et d’une confiance renouvelée en nous-même, il est l’heure de travailler avec Fido. Toutefois, avant de le rééduquer en diminuant sa zone de réaction, encore faut-il lui faire comprendre que nous allons l’aider à préserver sa bulle sécuritaire. C’est un pacte implicite dans lequel le chien peut se sentir préservé à l’aide de son humain, le poussant petit à petit à se détendre. 

Un chien mal qui a besoin d'une grande zone de confort n'est pas forcément réactif

 

Préserver la zone de confort

 

Les signaux de communication

La zone de confort est un espace flexible dont le chien n’a pas conscience, mais dont il a besoin. Il se préserve en utilisant des signaux de communication : détournements de tête, du corps, léchages de truffe, voire grognements. Malheureusement, si les premiers sont ignorés par son humain, le dernier est souvent puni à tort. Non, les grognements ne sont pas un signe d’agressivité, mais l’ultime avertissement de Toutou pour essayer d’éviter le conflit. Sans autre option pour conserver son espace vital, le concerné se jette, crocs en avant. Cette situation aurait pu être évitée de manière saine, en observant son chien et en l’aidant à préserver sa zone de confort

Pour savoir quand les limites de son compagnon risquent d’être dépassées, il nous suffit d’observer ses signaux de communication. Si son regard se fixe sur un point, que son corps se raidit, il est en alerte, c’est la zone orange. S’il aboie, grogne et fixe sans pouvoir se détourner, il est en zone rouge, impossible de travailler, inutile de tenter quoique ce soit, il faut partir à tout prix. Pour ce travail de stabilisation, nécessaire avant toute tentative de rééducation, c’est la zone verte que vous devez rechercher. Sans confronter Fido à quoique ce soit, montrez-lui que vous essayez de l’aider à conserver son espace vital. 

En lisant les premiers signes d’inconfort de votre chien, vous pourrez voir lentement les frontières de sa bulle sécuritaire se former. S’ils se répètent, reculez, offrez de la distance entre la distraction et lui. Il saura alors que ses signaux sont écoutés par son référent (à défaut de l’autre chien parfois), et privilégiera l’émission de petits signaux, au lieu de passer directement à des actes agressifs. Comprenant que vous l’aidez et le soutenez, votre meilleur ami se reposera sur vous. En gérant la distance, vous limitez les mauvaises expériences et les possibles déclenchements

Que le chien ait des troubles comportementaux ou non, il est important de lui montrer que nous sommes là pour le protéger. En l’écoutant, vous apprenez à mieux le connaître et lui prouvez aussi être un allié de confiance. Votre compagnon à quatre pattes doit savoir qu’il peut compter sur vous. 

 

Réduire la zone de réaction

Avant de régler la réactivité, lors d’un protocole de rééducation, nous travaillons de nombreux exercices d’autocontrôles et de relation et connexion dans un endroit peu distrayant. Le but ? Offrir une alternative à un comportement nuisible pour le bien-être du chien. Entre s’époumoner face à un congénère, stresser et recevoir une friandise très appétissante, notre opportuniste né prendra sûrement la deuxième option.

Bien sûr il faut procéder par étapes, s’assurer que toutes soient franchement acquises avant de songer à la mise en pratique, sous peine d’échec. En lisant ces lignes, beaucoup d’entre vous s’exclameront « mais il ne veut pas prendre les friandises dehors »… C’est sans doute parce que vous avez sauté des étapes, que l’environnement est trop difficile à appréhender, que la récompense est inappropriée (certains chiens préfèrent le jeu) ou de trop basse valeur. C’est pourquoi mettre en place ces exercices avec patience et précision est primordial face aux distractions, que celles-ci génèrent une réaction négative ou trop « positive » chez le chien.

Comme nous l’avons déjà vu, la distance joue un rôle crucial dans le bien-être de notre boule de poils. Nous pouvons influencer négativement sa zone de réaction en cherchant à nous approcher trop vite de l’élément déclencheur. Nous pouvons préserver sa neutralité en conservant la distance, tant que Fido n’est pas prêt. Cependant, armés de nos exercices d’autocontrôles, dûment testés en milieux peu distrayants puis de plus en plus difficiles, nous sommes capables de réduire la zone rouge.

Cette fois, c’est dans la “partie orange” que tout va se jouer. Le chien en alerte, fixe généralement ce qui l’inquiète, faute de mieux. Or si on lui propose une alternative suffisamment alléchante, il peut se détourner. Les expériences positives se succèdent, Rex lie présence du déclencheur avec promesse de récompense et il se désensibilise.

Le calcul doit être précis, trop proches de la zone rouge, ou après trop de tentatives en une journée, Sultan peut craquer et répondre. En cumulant trop d’échecs, la partie “orange” devient pourpre, on empire sa réactivité. C’est la raison pour laquelle nous conseillons fortement de faire appel à un éducateur pour vous aider. Non seulement la présence d’un professionnel peut vous rassurer (nous savons combien la réactivité est mentalement énergivore), mais il sait aussi trouver et réadapter la bonne distance pour que le chien avance dans sa réhabilitation. 

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Respectez la zone de confort d’un chien, il vous offrira sa confiance

En attendant des séances de rééducation, vous aidez votre réactif en lui démontrant que son besoin d’espace vital compte pour vous. Il se sait soutenu dans un monde qui l’effraie. Appliquez aussi ce concept avec les autres toutous qui vous entourent. N’approchez pas un chien qui se lèche les babines et qui recule pour le caresser. En sauvegardant son espace, vous évitez d’empirer sa peur, ou même un accident et gagnerez plus facilement sa confiance. 

Comprendre à quel point la distance joue un rôle important dans la vie du chien vous permet de saisir une multitude de causes de comportements jugés inappropriés. Aboiements, excitation, peur ou agressivité sont souvent dû à une simple frontière invisible violée.