Bébé arrive : 9 mois pour préparer votre chien 

Votre famille s’agrandit, quelle bonne nouvelle ! Mais au milieu de toutes ces émotions, une question revient sans cesse : comment votre chien va réagir à l’arrivée de bébé ? Après avoir été le centre de votre univers, le ciment de votre couple, il va devoir partager. Cette transition peut être une source de stress, pour lui comme pour vous. Mais n’oubliez pas ! Vous avez neuf mois devant vous (et cet article !) pour que cette transition soit positive et que Toutou devienne le meilleur ami de Bébé. 


Pour préparer votre chien à l’arrivée de bébé, commencez dès les premiers mois de grossesse. Habituez-le progressivement à de nouveaux sons, objets et odeurs associés au bébé
. Introduisez les changements dans sa routine (horaires, espace, promenades, solitude) pour anticiper les trajets d’urgence chez le pédiatre, par exemple. En parallèle, enseignez-lui des comportements essentiels : rester calme, ignorer certains stimuli et respecter des zones interdites. Cette préparation basée sur quelques exercices nécessite seulement quelques dizaines de minutes au quotidien, et elle peut faire toute la différence.


Découvrez nos astuces pratiques pour transformer ces neuf mois en une période de transition douce et positive pour votre chien et votre famille.

Préparer son chien à l’arrivée de bébé : une étape essentielle 

Ah, la télé et les réseaux sociaux… Toujours là pour nous vendre du rêve ! Des chiens qui deviennent les meilleurs amis des bébés en un claquement de doigts, c’est mignon, mais soyons honnêtes : ce n’est pas la vraie vie. (Oui, Nana, la chienne parfaite de Peter Pan, tu mets la pression aux chiens d’aujourd’hui !) Dans la vraie vie, un chien qui consent pleinement à partages ses jouets avec Bébé, c’est rare. Et le fait que Rintintin protège le berceau n’est pas souvent une bonne nouvelle. Ce qui devait être un conte féérique peut rapidement se transformer en drame.

Rassurez-vous, tout n’est pas perdu ! Les belles histoires chien-bébé existent. Mais elles ne s’écrivent pas seules. Il faut donner un coup de pouce au scénario pour qu’il ait une fin heureuse.

Changez les routines avant l’arrivée de Bébé

Le bébé ne doit pas être associé à une série de conséquences négatives. Un chien flexible sur d’éventuels changements de routine sera plus tolérant à l’arrivée de l’enfant.

Humains, chiens, nous sommes tous conditionnés à des habitudes. Si la fermeture provisoire de votre boulangerie vous déstabilise et perturbe votre routine, imaginez l’impact sur Fido dont la vie est vouée aux balades, à l’attente de la gamelle et à vos moments complices… Lui, il n’a pas de panneau “fermé pour travaux” pour comprendre que tout revient à la normale bientôt, ou qu’il existe une alternative. Il voit juste que ses habitudes s’effondrent. C’est à vous de l’y habituer petit à petit et de lui montrer que sa vie sera différente, mais toute aussi enrichissante.

Commencez par déplacer progressivement les heures de balade. Vous sortez toujours à 8h pile ? Essayez 8h30. La promenade du soir est sacrée ? Réduisez-la un peu, mais prolongez celle de midi ou improvisez une sortie l’après-midi. Et ne vous limitez pas à des changements négatifs : compensez les balades plus courtes avec des moments amusants, comme des jeux d’odorat ou des tours sympas . Ainsi, vous compensez en le fatiguant mentalement.

D’ailleurs, n’hésitez pas à inverser les rôles lors des moments clés. Si vous êtes la préposée aux balades ou aux repas, laissez votre partenaire prendre le relais de temps en temps. C’est l’occasion pour Fido de s’habituer à des variations dans sa routine, tout en renforçant le lien avec le reste de la famille.

En aucun cas, vous ne devez supprimer les balades sur le long terme. Elles sont essentielles comme l’explique cet article sur les besoins primaires du chien. Il s’agit surtout de déshabituer Fido à ses routines et de le rendre plus flexible. 

Il doit apprendre à faire d’autres activités pour compenser les imprévus ponctuels (un rendez-vous chez le pédiatre) ou à plus long terme (semaine grippale pour toute la famille, offerte par Bébé qui rentre de la crèche). D’ailleurs, parmi ces activités, il en est une dont on ne soupçonne pas l’existence, mais qui compte énormément : ne rien faire ! 

Habituer son chien à ne rien faire

Le relax n’est pas un « pas bouger » de longue durée mais un comportement par défaut que le chien apprend à adopter en toute autonomie

Quand Toutou est au centre de notre vie, on peut s’adapter à ses besoins, y compris s’il est très actif ! Mais votre athlète peut vite devenir exigeant : 4 heures de balade aujourd’hui, 5 heures demain (Spoiler : même sans enfant, on ne vous conseille pas cette méthode) ! Avec l’arrivée de Bébé, il ne s’assagira pas par miracle si vous ne lui apprenez pas. La solution ? Faire moins, mais mieux.

Après une bonne balade, observez discrètement votre chien dans le salon. S’il décide de s’installer tranquillement dans le salon, récompensez-le en déposant une friandise par terre, sans un mot. Par contre, s’il quémande ou cherche de l’attention, restez indifférent. Et attention ! Je vous vois venir ! Ne l’aidez pas avec des indications gestuelles ou vocales. L’idée, c’est qu’il comprenne tout seul que se relaxer est une activité géniale. 

Répétez cet exercice dans la cuisine, pendant un film ou en étendant le linge… Vous l’aurez compris, toutes les occasions sont bonnes ! Une fois ce comportement acquis, passez à l’extérieur. Posez-vous dans un jardin ou une ruelle tranquille et valorisez son calme. Si Fido pleurniche ou met trois heures à se détendre, repassez à l’étape précédente. Le but ? Transformer cette attitude en comportement par défaut, adopté sans effort par votre chien, en toutes circonstances.  

Avec cette méthode, vous aurez un chien zen pour vous aider au quotidien : il restera calme pendant que vous changez une couche, il vous accompagnera pour des balades en poussette, et il saura attendre tranquillement quand vous vous occupez de Bébé. 

Laissez Toutou poser ses RTT

Une fois par semaine, instaurez une journée Off pour votre chien, mais faites-le progressivement. Réduisez les balades à de simples sorties hygiéniques, sans les supprimer totalement. Pour l’occuper et le fatiguer mentalement, proposez-lui des friandises à mâcher. Au fil des semaines, essayez d’augmenter son autonomie pendant cette journée : moins de jeux pour le distraire et, parfois, et retirez de temps en temps sa mastication. Attention, il ne s’agit pas de le priver complètement, mais de lui apprendre à vraiment… ne rien faire. Rappelez-vous qu’un chien peut facilement dormir entre 12 et 14 heures par jour, c’est dans sa nature

Certains chiens ont de gros besoins masticatoires. Cette dépense mentale les fatigue et les appaise.

Et pourquoi ne pas tester deux jours Off de temps en temps ? Compensez simplement avec une balade plus longue le week-end, par exemple. Vous serez surpris : Fido appréciera cette pause et ne s’en portera que mieux. Ces journées Off ne doivent pas devenir une routine. Il s’agit surtout de pallier une situation ponctuelle sans avoir à s’en inquiéter dans l’urgence. Une vraie bouffée d’air frais pour vous deux. Votre chien saura rester zen et adaptable, même si vous êtes moins disponible, comme lors du séjour à la maternité. 

Des exercices pratiques pour préparer l’arrivée du bébé

Pendant cette période de transition, votre chien peut avoir du mal à s’habituer. Ses pattes fourmillent, son cerveau surchauffe et vous ne savez pas comment compenser ? Nous avons pensé à tout ! Voici quelques exercices qui sécuriseront Bébé et la famille proche, généralement faciles à apprendre.  

Ne plus sauter sur les gens 

Imaginez Max, un adorable toutou de 40 kilos, bondissant joyeusement sur maman qui tient Bébé ou sur Tante Roberte dans sa précieuse robe Louis Vuitton. Pas vraiment idéal, n’est-ce pas ? Heureusement on peut lui apprendre à exprimer son amour autrement. Ma femelle berger allemand (25 kilos contre 1m55 pour moi) massacrait “tendrement” ma poitrine avec ses énormes pattes. Quand je lui ai appris à ne plus me bondir dessus, elle a commencé à tourner autour de moi ou venir doucement entre mes jambes. 

Pour stopper les sautes, commencez par ne plus renforcer ce comportement. Si les pattes du coquin quittent le sol, pas de câlins, pas de “Non, arrête” (oui, même ça, c’est une récompense pour lui car on lui prêt attention). Ensuite, mettez en place un exercice simple pour l’aider à gérer ses émotions.

Monsieur tient Fido en laisse, pendant que Madame reste un peu plus loin et fait un tout petit geste de la main. Si la pile électrique reste calme, une friandise de grande valeur tombe au sol. Répétez cet exercice une dizaine de fois avant de corser la situation. Petit à petit, vous pouvez augmenter la difficulté : bougez davantage, faites des gestes plus amples, exclamez-vous. L’objectif ? Qu’il reste les quatre pattes au sol, même si vous dansez la zumba.

Avec un peu de patience et beaucoup de pratique, vous pourrez dire adieu aux sauts intempestifs. Et si vous voulez encore plus d’astuces pour éviter ce comportement, on a justement écrit un article complet sur le sujet. Tante Roberte et sa robe Louis Vuitton vous remercieront !

Accepter les gestes brusques, les cris et les pleurs

Chez Cynotopia, on aime économiser. Chaque apprentissage a ses variantes et peut être utilisé dans diverses situations. Maintenant que Fido a appris à garder son calme malgré l’agitation (adieu les sauts intempestifs !), passez au niveau suivant. Imaginez des situations un peu plus réalistes quand vous serez parents. Courir à l’autre bout de la pièce pour empêcher Bébé de mettre ses doigts dans une prise électrique, bondir hors du lit en pleine nuit pour le consoler après un cauchemar. Un joyeux chaos qui pourrait surprendre Fido, et lui donner envie de se joindre à la fête en montant en excitation. 

Avant la naissance de votre chérubin, préparez Fido avec des simulations. Faites des gestes brusques, courez à l’autre bout de la pièce, claquez des portes, baissez-vous vivement pour attraper quelque chose par terre. Imitez aussi les moulinets désordonnés d’un bambin en pleine démonstration de joie, sans oublier quelques tirages légers sur les poils. Ces exercices progressivement mis en place (on frôle le cou du chien avant de le toucher, puis d’attraper doucement ses poils) augmenteront son seuil de tolérance. 

Mais attention, pas question de transformer votre chien en punching-ball émotionnel. L’objectif, ce n’est pas qu’il accepte tout stoïquement pendant des heures. Nous lui apprenons simplement à gérer ces petits imprévus accidentels et ponctuels, le temps que vous interveniez… On ne laisse pas bébé s’amuser à tirer sur les moustaches de Médor juste parce que « c’est mignon ». On encadre, on anticipe, et on évite tout débordement.

Les pleurs et les cris : on s’entraîne version high-tech !

Les enfants, c’est bruyant. Très bruyant. Mais pas de panique, Youtube est votre meilleur allié ! Commencez par des vidéos de pleurs et de cris à volume très bas. Quand Toutou chien reste calme, récompensez ! Augmentez le son petit à petit. Dernière étape, pour corser un peu les choses, dégainez votre téléphone et déclenchez des enregistrements de cris au moment où Toutou s’y attend le moins.

Rester calme pendant les moments clés

Comme nous l’avons mentionné dans les paragraphes précédents, votre pile électrique doit apprendre à rester calme dans certaines circonstances. Vous pouvez pousser l’exercice, une fois le relax acquis, en simulant des situations de plus en plus réalistes. Changez un poupon devant lui, chantez une berceuse en vous déplaçant dans la chambre, préparez le repas sans que Toutou ne vienne voler les miettes. Vous pouvez même faire volontairement tomber des bouts de nourriture de la chaise haute pour simuler les futures maladresses alimentaires de Bébé. Rassurez-vous, on ne vous laisse pas seul pour cet apprentissage avec cet article sur le refus d’appât

Respecter certaines zones interdites 

Confiner votre chien peut être utile pour des raisons de sécurité ou de praticité. Selon vos besoins, apprenez-lui à respecter ponctuellement une barrière ou interdisez-lui une zone sur le long terme. Choisissez un panier confortable, guidez-le avec une friandise dessus. Récompensez entre ses pattes pour l’inciter à se coucher -sans lui en donner l’ordre, tout doit être à son initiative- puis jetez une friandise pour le libérer. Après dix répétitions, laissez faire Milou, il ira tout seul dedans pour gagner son jackpot. 

Rajoutez une barrière avec une porte et mettez le panier juste à côté de l’entrée. Félicitez dès que votre chien rentre dedans et faites-le sortir avec une commande de libération comme “okay”. Petit à petit, vous pourrez refermer la porte, le laisser quelques minutes dedans puis rouvrir. Si vous préférez visualiser l’exercice pour bien le comprendre ? On a pensé à vous, voici une vidéo gratuite qui vous montre comment apprendre à son chien à aller au panier ! 

Bonus : Cet espace confiné deviendra une vraie zone safe pour votre toutou. Parce que oui, si bébé fatigue ses parents, il épuise aussi Fido. Avoir un coin rien qu’à lui, où personne ne viendra le déranger, c’est le luxe ultime pour se reposer en paix.

Cette idée de zones interdites peut se décliner dans de nombreuses situations. Toutou doit attendre l’ordre libératoire avant de descendre les escaliers ou passer les portes quand on lui en donne la permission. 

Ces nouvelles règles ne sont pas si contraignantes qu’elles n’en ont l’air, surtout si vous les enseignez de manière amusante. Votre chien les acceptera comme de nouvelles habitudes sans difficulté, surtout si vous respectez également ses besoins, car oui votre chien a des droits. 

Les droits de votre chien 

Sur les réseaux sociaux, c’est presque devenu un classique : Bébé chipe les jouets de Rex, et tout le monde fond devant la scène. C’est vrai, c’est charmant… à condition que Rex soit d’accord. Mais quand on connaît un peu les signaux d’apaisement chez les chiens, on réalise souvent que, sous ce vernis “trop mignon”, la majorité sont en détresse émotionnelle.

Yeux qui roulent, babines contractées, sourcils qui arrivent au niveau des oreilles, ou même tentatives de fuite… Rex essaye clairement de prévenir avant de mordre, en dernier recours. Malheureusement, la fameuse phrase : “il est si gentil, je ne comprends pas, il n’a pas prévenu…” prouve qu’il n’est pas écouté. 

Naturellement, le chien doit s’adapter à l’arrivée d’un bambin : gestion des émotions, moins de temps pour lui, partager ses humains. Mais beaucoup oublient que ce compromis n’est pas exclusivement réservé à Toutou. Les humains aussi doivent apprendre à respecter quelques règles élémentaires. 

Surveiller les interactions entre Bébé et Toutou

Tant que le bébé ne peut pas comprendre le concept de « Respect du chien », on contrôle l’environnement. Quand il grandit, on le responsabilise de manière ludique.

Si l’enfant est trop jeune pour comprendre qu’il ne doit pas déranger le chien, il faut aménager l’environnement. Soit on installe Titus vers sa zone de sécurité avec un coussin douillet et de l’eau à volonté pendant quelques heures, soit on reprend Bébé dans les bras. Son âge n’est pas une excuse pour imposer une tolérance injustifiée au chien. C’est en lisant ses signaux et en intervenant à sa faveur que l’on gagne sa confiance. Le chien comprend qu’il peut exprimer son mal-être sans en venir aux dents. L’adulte responsable gère la situation en redirigeant l’enfant avec un jeu ou une berceuse. 

À peu près tout le monde sait qu’il ne faut jamais laisser un nourrisson seul avec un chien – et c’est très bien ! – Mais étrangement, cette règle d’or semble s’évaporer dès que l’enfant commence à grandir. Pourtant, c’est tout aussi risqué. D’un côté, l’enfant peut facilement pourchasser le chien, l’acculer dans un coin, lui faire mal, et provoquer une morsure par accident. D’un autre côté, même en plein jeu, un chien, aussi adorable soit-il, peut mal doser sa force. Une balle mal attrapée, une main mordillée par mégarde, et l’accident est vite arrivé. C’est pourquoi, peu importe à quel point Bébé et Titus s’entendent bien, la surveillance reste la règle absolue.

Ne pas transformer son chien en garde personnel

Un chien qui ne tolère pas un enfant est un problème évident. Mais on oublie souvent que l’excès inverse peut être tout aussi inquiétant : le chien qui protège l’enfant comme un trésor inestimable. Être le “meilleur ami de l’homme” ne veut pas dire se transformer en garde du corps incontrôlable.

Sur les réseaux, on voit encore trop de vidéos glorifiant ce type de comportement. Vous savez, celles où Titus aboie furieusement sur papa dès qu’il fait semblant de disputer Bébé, ou encore celles où personne d’autre que maman n’a le droit d’approcher l’enfant. Ce genre de scènes, bien que spectaculaires, cache souvent une problématique plus profonde : la protection de ressources. Le jour où Oncle Tommy devra le garder, voire l’emmener aux urgences parce qu’il a 40 de fièvre, catastrophe ! Le (trop) fidèle ami serait capable de mordre l’oncle pour l’empêcher de soigner l’enfant. 

Si votre chien devient trop possessif envers l’enfant, il est impératif de consulter un éducateur rapidement. La protection des ressources peut être corrigée, mais il faut savoir la repérer et adopter les bonnes méthodes pour ne pas en subir les conséquences. Dans ce diaporama, nous vous expliquons en quoi consiste ce problème de comportement et comment le repérer. 

Impliquer l’enfant dans l’éducation du chien

Traits tirés, haletant, regard « perdu », oreilles en arrière, ce chien n’est pas à l’aise. Il demande poliment de l’espace.

Dès l’âge de deux ans, on peut apprendre à Bébé à caresser Titus tout en douceur pour ne pas lui faire mal. Expliquez-lui les choses simplement, sans le faire culpabiliser : “Si quelqu’un te prenait tes jouets, tu serais triste toi aussi, c’est normal.” Montrez-lui des alternatives et des comportements adaptés.

Les enfants adorent qu’on leur confie des petites responsabilités. Impliquez-le dans l’éducation du chien, par exemple en lui demandant de préparer la gamelle. Enseignez-lui les règles importantes, comme “ne pas déranger le chien quand il mange”, puis laissez-le jouer le rôle de professeur. Papa peut faire semblant d’embêter Titus pendant son repas, et l’enfant sera ravi de dire “non” et d’expliquer pourquoi.

En devenant le protecteur de Fido, votre enfant se sentira valorisé. Cela renforcera sa confiance en lui et lui apprendra à prendre de bonnes décisions, tout en favorisant une belle complicité avec le chien.

Dès l’arrivée de Bébé, on aime imaginer qu’il sera le meilleur ami de Toutou. Mais comme toute belle histoire, cette relation demande du temps pour grandir. C’est à nous, adultes, de guider ces premiers pas vers une cohabitation harmonieuse. Au fil des mois, Bébé et Toutou doivent apprendre à se connaître et à se respecter. C’est un équilibre délicat où chacun gagne en tolérance, tout en développant son indépendance. Une relation saine ne se résume pas à une tolérance forcée : c’est un travail mutuel qui commence dès la naissance de Bébé. 

Mon chien est jaloux de mon enfant 

Valorisez les moments complices avec votre chien. Jouez à la balle avec lui, entraînez-le et faites de belles balades sans votre enfant, pour qu’il comprenne que vous ne l’avez pas oublié. Félicitez-le dès qu’il est calme en présence de l’enfant. Travaillez le fait de ne pas intervenir quand vous vous occupez de lui. 

Mon chien protège mon bébé 

Chez certaines races surtout, ce comportement est tout à fait normal. Malheureusement, trop poussé, il devient dangereux. Tenez votre chien en laisse à distance et demandez à un ami de s’approcher de Bébé sans le toucher au début. Récompensez votre chien quand il reste calme et n’essaye pas d’intervenir. Petit à petit demandez à votre ami d’effectuer des gestes plus invasifs : faire un câlin, dire bonjour à l’enfant. Si le chien réagit en bout de laisse, il faut baisser le critère, dire “bon…” très calmement au lieu de s’exclamer bruyamment “bonjour !”. Quand le chien se détourne facilement, faites la même chose avec d’autres complices. 

Mon chien n’aime pas mon bébé 

Même pour un Saint-Bernard, un bébé humain peut être impressionnant. Il a des mouvements brusques, pleure fort et a des gestes qui semblent incohérents. En rentrant de la maternité, prenez votre chien en laisse pour qu’il observe le béé en toute sécurité. Rassurez-le s’il en a besoin, laissez-le s’approcher à son rythme sans le forcer. Récompensez-le dès qu’il regarde calmement le couffin ou interagit gentiment avec. Enfin, quand vous câlinez le bébé, n’oubliez pas de le caresser aussi pour lui montrer que cette nouvelle arrivée ne changera pas l’amour que vous lui portez.

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