Le chien de berger : la vérité sur ses besoins physiques

Quand j’ai voulu adopter mon premier chien “à moi”, mon cœur était dédié tout entier au Border Collie. Sa silhouette d’athlète, son intelligence hors norme, ses nombreuses couleurs de robe… Je voulais lui apprendre plein de choses et vivre mille aventures avec lui. Mais en me renseignant, j’ai appris les contraintes d’avoir un tel chien. Il saccagerait mon appartement, chasserait les voitures, et surtout serait malheureux. Me voilà dix ans plus tard, éducatrice depuis presque autant de temps. Et je réalise à quel point on dépeint une image distordue du chien de berger.

Si le chien de berger nécessite qu’on accorde un soin particulier à son éducation, il n’est absolument pas le monstre dépeint sur les forums. Pire, ces clichés peuvent créer des chiens toqués, qui sont sortis 3h par jour et drogués au jeu de balle pour “les dépenser”. Sortons des extrêmes pour découvrir ce qu’est réellement l’aventure avec un chien de berger. 

Les races concernées par l’appellation “chien de berger” 

Pour ce point, nous allons reprendre les chapitres de notre livre « Mieux choisir son chien ». Les chiens de berger peuvent être séparés en trois groupes : les chiens de défense du bétail, les chiens de conduite des troupeaux et les chiens de protection. Ces chiens sont tous en contact avec les troupeaux, mais la sélection humaine en a fait des types tout à fait différents.

1. Les chiens de défense du bétail

Les premiers chiens de troupeaux servaient à défendre ceux-ci et ne recevaient pas d’entraînement. Le fait de grandir au milieu du bétail les poussait à les protéger. Ce sont toujours des chiens de grande taille, des molossoïdes, lourds et puissants. Ces chiens sont disséminés par la Fédération Cynologique Internationale entre le groupe 1 (bergers) et groupe 2 (molossoïdes). De ce fait, même s’ils ont l’appellation “berger”, ils ne correspondent pas au caractère type des chiens de conduite de troupeaux. Cet article ne parlera donc pas d’eux. 

Exemples de races : Chien de Montagne des Pyrénées, Berger d’Anatolie, Berger du Caucase, Komodor… 

2. Les chiens de conduite des troupeaux

Le groupe principal des bergers a été reconnu au XIIIème siècle après JC. Ils ont une morphologie lupoïde, sont souples, de taille moyenne et dynamiques. Les chiens de conduite de troupeau sont appréciés pour leur vivacité, leur capacité à réagir tout de suite en cas de problème. Les yeux rivés sur le berger et le troupeau, ils ont un  lien excellent avec le premier, étant donc idéalement proches de l’homme. Polyvalents, intelligents, ce sont les maîtres de l’interprétation des ordres. C’est d’eux que l’on parle en priorité lorsqu’on évoque le « chien de berger ».

Exemples de races : Border Collie, Berger Australien, Berger des Shetland, Colley… 

3. Les chiens de protection

À la fois guides et protecteurs, ces chiens sont le symbole de la polyvalence. Leur capacité à faire fuir les loups aussi bien qu’à conduire les bêtes en font le parfait mélange des précédents bergers cités. Ce sont aussi les étoiles involontaires de la seconde  guerre mondiale car prisés pour leur adaptabilité. Pour l’attelage aussi bien que la protection, ils furent réunis en grand nombre à cette époque charnière. Semblables à leurs cousins de conduite, ils ont adopté cette volonté de satisfaire leur maître. Ce sont des chiens avec moins d’instinct de regroupement mais plus de facilité à saisir et immobiliser

Exemples de races : Berger Allemand, Berger Belge, Beauceron, Berger Hollandais… 

Les besoins fondamentaux du chien commun

Qu’il fasse cinq kilos ou soixante, le chien a des besoins incompressibles. Exactement comme nous, humains ! La forme la plus connue de nos besoins est représentée par une pyramide. Nos besoins primaires sont à la base. Une fois qu’ils sont remplis, on passe à l’étage supérieur jusqu’aux besoins profonds d’estime de soi et d’auto-accomplissement. Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains de ses besoins. L’idée est qu’on ne peut agir sur les motivations supérieures d’une personne qu’à la condition que ses motivations primaires (besoins physiologiques) soient satisfaites.

Ainsi, avant de vouloir « avoir un travail », le chien doit être correctement sorti, éduqué et socialisé, afin de monter dans la pyramide. Cela inclut donc des balades quotidiennes, qui comblent la plupart des besoins de notre compagnon. Courir lui dégourdit les pattes, renifler active son cerveau et jouer avec des copains parachève son langage. 

Les besoins hyper spéciaux du chien de berger mega actif

Bon j’avoue, j’ironise un peu. La vérité, c’est que certains passionnés de leur race ont parfois grossi le trait pour éviter des catastrophes. Et vingt ans plus tard, on a le résultat en cours d’éducation. Des chiens qu’on a sorti 3h, voire 5h par jour « pour sa santé ». Dont on a jeté incessamment la balle afin de les occuper un peu. On a pris le vélo, donné son temps sans compter, pour créer un véritable monstre qu’aucune randonnée ne peut épuiser. Eh oui, si au début, toutou se fatiguait après une heure de course… Il lui en faut maintenant trois pour se sentir bien dans ses pattes. 

On a aussi entendu qu’il fallait garder leur cerveau occupé. Alors on a appris des tas de tricks, démarré l’éducation en trombe, souvent au détriment de la socialisation. Et on se retrouve à un an et demi, à ne plus avoir autant de temps pour Fido. Assis, couché, au pied sont appris, on ne sait plus quoi faire ou quoi apprendre. Dépassé par un chien qui n’a jamais « rien » fait. Qui s’est toujours endormi d’épuisement sur des courses de plusieurs heures ou après 5 séances de clicker. Et qui, à dix huit mois, en plein dans l’adolescence, tourne et tourne et tourne… Parce qu’on lui a créé des besoins que rien ne peut satisfaire.

La surenchère du pire contre l’inaction des propriétaires

Ainsi, deux camps s’opposent. Le proprio moyen qui sortait à peine son chien et le voyait lentement perdre la raison, détruisant et hurlant pour occuper son cerveau sous-stimulé… Et les hyperactifs façonnant les machines de guerre de demain. Comment les blâmer ? On comprend tant la tristesse des fans de Border Collie en voyant des chiens enfermés dans un jardin… Ou la réputation des incroyables Berger Hollandais, ternie par des incompétents qui l’ont peu à peu transformé en chien à risque de morsure. 

Le problème, c’est qu’à trop vouloir simplifier, on nous prend au mot. On écrit de ne pas trop balader son chiot, et on se retrouve avec des lignées travail sorties 5 minutes par jour. Et en voulant bien faire, des personnes passent à côté de la socialisation de leur petit bout. Nul n’est à blâmer ici. C’est dans l’intention honnête de bien faire que nous retrouvons malheureusement avec des caricatures, amplifiées et déformées à travers les années. 

Mais alors, comment éduquer un chien de berger ?

Pour éduquer correctement, encore faut-il comprendre la race de son chien. C’est pour cela que nous vous encourageons à vous renseigner via les éleveurs, forums, groupes facebook (ou encore notre livre, qui décrit les origines, le caractère et les conseils d’éducation spécifiques à chaque groupe de race). Une fois que cela est fait, on dispose d’une base. On sait que le Border Collie est un chien sensible avec « de l’œil » et qu’il risque de manifester de la prédation sur les voitures. À l’inverse, un autre berger (de protection par exemple), ne réagira pas de la même façon. Le Berger Allemand n’a pas autant d’atavisme que le Border, mais pourra être plus bruyant et protecteur. Ainsi, si pour le Berger des Shetland, on pourra lui faire lâcher un jouet en s’immobilisant (le jeu perdant son intérêt), le Berger Belge continuera de tirer comme un acharné. Une méthode plus appropriée sera, pour ce chien, de le détourner avec un autre jouet, et valoriser rapidement le « donne ». 

Si une chose réunit néanmoins ces chiens à l’intelligence affûtée, c’est leur lien avec l’humain. Les bergers ont un désir presque viscéral de créer un lien très fort avec leur maître. À travers leurs besoins fondamentaux, l’exercice physique, mental et social doit aller de pair avec la présence de leur référent. Par manque de lien et à cause de besoins non comblés, ces chiens trouveront de nouvelles occupations. Or, creuser une tranchée dans le canapé ou refaire la décoration à coups de crocs n’est guère à notre goût. C’est, entre autres raisons, pour cela qu’un chien de berger n’est guère conseillé à une personne absente 8h par jour. De retour du boulot, votre compagnon n’attend plus que votre retour pour décharger cette énergie accumulée pendant une trop longue journée sans stimulations (cela se prête à tous types de chiens !)

Portrait du propriétaire idéal

Il est sportif, randonne tous les week-ends, adore jouer à la balle… Non attendez, cette description ressemble un peu trop à celle d’un chien. À vrai dire, en tant qu’éducatrice, je ne suis même pas la personne idéalisée narrée sur les sites et forums. Je ne fais pas des kilomètres en vélo, quand c’est alerte orange tempête et que le vent est a 45km/h, je tire la tête pour sortir, et oh mon dieu sacrilège, des fois j’ouvre la porte du jardin pour que mes chiens aillent faire pipi dehors. Le temps que je revienne moi-même des toilettes, ils sont tous amassés devant la porte vitrée, le nez écrasé sur le battant, attendant le moment béni où ils pourront rentrer au chaud. Et une fois les pattes propres, ils s’abattent comme une nuée d’oiseaux sur le tapis le plus proche et se roulent en boule contre le radiateur. Je ne suis pas le cliché du proprio de bergers… Et mes chiens ne sont pas les clichés des chiens de berger. 

Si je peux donner un seul critère non négociable avant d’adopter un berger, c’est celui-ci : Il faut pouvoir s’investir. Il faut donner du temps, certes, mais de l’affection, de la patience, de la résilience. Il faut se préparer au pire et travailler pour le meilleur. Peut-être aurez-vous un de ces chiens constamment sous crack, qui tournera toujours en rond et vous rendra dingue. Mais si vous choisissez un bon éleveur, la lignée adéquate, si vous socialisez bien votre chiot, vous aurez probablement un compagnon facétieux, souvent plus malin que vous, qui s’adaptera merveilleusement à vos jours de flemme et vous suivra lorsque vous dépoussiérez le vélo. C’est une qualité qu’on oublie souvent chez les chiens de berger : ils s’adaptent à tout, et à tout le monde, pourvu qu’on leur en donne les clés.

Quelles erreurs faut-il éviter avec un chien de berger ?

On vous dit que ce sont des chiens énergiques. Banco, votre chien est énergique. Alors vous devez le sortir très souvent, et longtemps pas vrai ? Oups. N’avions-nous pas déjà parlé de ça ? L’erreur la plus commune du propriétaire moyen est de penser qu’un chien épuisé est un chien heureux. En fait, un chien épuisé… Construit son endurance. Mais plus encore, il construit aussi ses besoins de chien adulte. Si on sort deux heures par jour un chien de six mois, il faudra passer à 4h/jour à deux ans. Sinon, il tournera en rond, pleurera, pourra détruire ou fuguer, parce qu’il lui manquera quelque chose.

Ce qu’il faut faire avec un chien de berger, c’est profiter de leur incroyable intelligence pour… La pondérer. Si la plupart des chiots bergers sont des peluches sages mais un peu pitres, les adolescents sont des centrales nucléaires. Ils sautent partout, pourchassent enfants et vélos, et nous vident de notre énergie rien qu’en les regardant. Au lieu de combattre le feu par le feu, et jouer 2h à la balle, faites l’inverse. Valorisez le calme à tout prix, et dès le plus jeune âge. Récompensez ses siestes par des friandises, souriez-lui lorsqu’il se couche après avoir longtemps tourné. Proposez-lui des jeux d’occupation, et exigez un moment de calme avant une activité qui l’excitera (balade, sport…). 

Répondre aux besoins d’un chien de berger 

a. Besoins physiques

En effet, promener un chien actif ne se résume pas à “le faire courir super longtemps pour qu’il soit claqué pour la soirée”. Comme vous l’avez appris, de longues sorties améliorent le cardio de votre athlète. Le faire marcher au pied pendant une heure ne l’aidera guère plus à s’épanouir (sinon moins). Avant six mois, préférez plusieurs petites balades courtes pour lui faire découvrir le monde. Augmentez la durée progressivement mais privilegiez des moments d’exploration tranquille dans les bois et limitez les courses folles et les sauts. Entre 6 et 18 mois, l’adolescent survolté nécessite plus d’exercice, mais son corps n’est pas encore celui d’un adulte. Alternez entre les sorties en longe de 10m pour le laisser renifler et socialiser, et les temps urbains en laisse pour lui apprendre à ne pas tirer. On peut commencer la pratique d’un sport par petites touches, en limitant les sauts et les virages serrés. Après 18 mois, le chien adulte pourra faire de plus longues randonnées et faire un sport sur un niveau plus intense, pourvu qu’il ait été introduit progressivement.

b. Besoins mentaux

Les vidéos de petits chiots aux capacités phénoménales pullulent sur internet. A quatre mois, ils savent plus de choses qu’un enfant de 8 ans ! On créée donc un besoin à satisfaire chez ces chiens. Et dit comme ça, ça peut être tentant “moi je VEUX que mon chien ait besoin de travailler, on va faire des concours plus tard !”. Sans doute, mais aurez-vous toujours le temps ? Vos études, votre boulot, votre famille risquent-ils de vous prendre plus de temps ? Vos passions peuvent changer, vos horaires aussi. Votre chien lui, aura beaucoup plus de mal à s’adapter à une vie survoltée puis à “plus rien”. Un chien sain sait parfaitement jongler entre des jours de travail et de repos. Mais un chiot surentraîné, beaucoup moins. Ainsi, entre 2 et 6 mois, oui, sortez le clicker ! Apprenez-lui plein de choses ! Mais à un rythme normal, sans oublier sa socialisation. 3 à 5 séances de clicker de 2min par jour seront bien assez. Vous serez lassés bien avant lui ! Au fur et à mesure, allongez les séances de travail (sauf pour le shaping). Complémentez avec des sorties exploratoires, des choses à mâcher et des enrichissements de tous types. Les besoins mentaux ne sont pas que de l’éducation !

c. Besoins sociaux

A son arrivée, entre 8 et 12 semaines, petit chiot maîtrise normalement la globalité du langage canin. Il sait se faire comprendre quand il veut jouer, a peur ou mal. Mais les nuances de sa langue doivent être apprises par des adultes bon communicants. Des chiens calmes, pondérés, qui pourront les mettre en confiance ou leur dire “stop” quand ils dépassent les limites. Jusqu’à 4 mois, préférez des rencontres calmes avec une variété de chiens : grands, petits, lévriers comme épagneuls. A l’adolescence, poursuivez les contacts posés : c’est votre chien qui sera l’agitateur du groupe ! Surveillez bien son comportement. Ce qui arrive souvent arrivera… Encore plus souvent. Prédation, grognements, intolérance peuvent se multiplier très vite. Contactez un éducateur avant que cela n’empire. Travaillez également les “non-rencontres” en ville tout au long de la vie de toutou. Il doit apprendre que tous les copains ne sont pas là pour jouer avec lui. Savoir les croiser sans s’exciter est une compétence à maîtriser pour une vie équilibrée. 

Cocktail d’apprentissages pour un berger équilibré

Tout cet article s’articule autour du chien de berger, qui n’est finalement… Qu’un chien. Comme le beagle ou le whippet, il faut l’aimer, le sortir et lui offrir une vie riche. Ce n’est pas un monstre assoiffé de kilomètres ou un drogué de la baballe. Le but, c’est de trouver l’équilibre entre clichés et exagérations. La plupart des chiens seront bien plus satisfaits d’une demi-heure d’exploration libre en forêt que deux heures de galop après un vélo. Prévenez les problèmes avant qu’ils n’arrivent, et récompensez abondamment le calme et le contrôle entre 6 et 18 mois. Ne forcez pas les choses. Une fois épanouis, les bergers sont de fantastiques compagnons qui se ravieront de moments farniente au soleil. 

3 réflexions au sujet de “Le chien de berger : la vérité sur ses besoins physiques”

  1. Bonjour,
    Nous venons d’adopter un berger des shetland.
    Il a 3 mois
    Ce n’est pas mon premier chien et c’est la première fois que je vis avec un Chien aussi coopératif et intelligent.
    (Jai eu un bouledogue anglais, un coton de tulear, des chiens non racés)
    Mais là il dépote tout en étant à croquer.
    J’avoue que je commençais à partir dans un délire hyperactif de peur qu’il s’ennuie.
    Je suis rassurée.
    On va aller à l’éducation canine
    Le sortir et le sociabiliser

    Et lui acheter un mouton ses shetland lol ?

    Merci pour votre article
    Je vais précieusement le garder sous la main

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  2. Merci pour cet article très intéressant.
    Je me retrouve dedans par la culpabilisation qu’on a pu me faire sentir et la pression que j’ai pu me mettre avec mon border collie.
    Il faut reconnaître que les facteurs de contre indication étaient nombreux : vie en ville, en appartement, potentiellement absente une bonne partie de la journée… et pourtant 8 ans plus tard, toutou est toujours là, posée et équilibrée. Beaucoup d’investissements, de sociabilisation, de travail bien sûr, mais surtout les conseils de la personne avec qui toutou a pu s’initier au troupeau: « un border est un chien avant d’être un border, il mène sa vie de chien, ne va pas lui inventer des besoins qu’il n’a pas » … on veut parfois tellement bien faire qu’on oublie l’essentiel , j’aurais aimé tomber sur un article comme celui-là il y a quelques années plutôt que me ronger les sangs sur des forums où je me sentais la pire des propriétaires canins.

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  3. Merci!
    j’ai beaucoup culpabilisé d’avoir choisi un BC… dès qu’un chien de cette race se retrouve à la SPA, les commentaires vont bon train sur les maîtres « irresponsables »! Tous ces articles dissuasifs qui circulent sur internet…
    Moi, je voyais dans cette race le même goût que moi pour les grands espaces, pour l’observation. Je ne me suis pas adressée à un éleveur, je n’ai pas recherché une lignée (bien que Kalie soit mon 5ème chien, je ne m’étais pas encore vraiment intéressée à l’éthologie canine, au monde canin au sens large). Je l’avoue … j’ai adoptée Kalie à la fin du 1er confinement de 2020. Plus d’enfants à la maison, je m’étais juré d’attendre la retraite avant une nouvelle aventure, et puis …
    Non contente de culpabiliser, j’ai beaucoup douté (parce que je doute bcp en général!) sur mes capacités réelles à être un bon maître pour ce type de chien.
    Alors oui, je marche beaucoup! Et davantage depuis que nous sommes 2.
    Oui, j’aime partir faire du vélo pendant 2 ou 3h. On y est allé progressivement : Kalie était méfiante envers cet engin bizarre.
    Oui, décidément, je coche toutes les cases! Nous nous essayons même à l’agility : j’y prends bcp de plaisir même si je ne suis pas très douée.
    Mais il y a aussi les jours de travail, les moments de câlins, de sieste, la visite des petits enfants, les séances massage après le vélo. C’est un chien particulier … C’est un tel plaisir…
    (pas besoin de mail; je vous suis sur FB et le site est en favori…)

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